Chirurgie laser des yeux - Foire aux questions

Nous répondons à toutes vos questions sur les opérations aux laser de la vision !
Tous les patients ne sont pas forcément éligibles à une chirurgie réfractive !

Avant même de procéder à l’examen préopératoire, nos chirurgiens s’assureront que vous répondez à certaines conditions en vous posant quelques questions importantes. Une opération des yeux au laser ou par des implants doit faire l’objet de motivations sérieuses et réalistes.

Lorsqu’il n’y a pas de contre-indication, la décision de se faire opérer afin de corriger un défaut de vision demeure un choix qui doit être minutieusement évalué à partir des informations qui vous seront délivrées et après une réflexion personnelle.

Il est donc très important d’évaluer vos propres motivations et attentes. Ces dernières doivent être raisonnables car l’opération par chirurgie réfractive, même si cela est le plus souvent le cas, ne donne pas toujours 10/10e d’acuité visuelle sans correction. L’objectif de la chirurgie réfractive est de réduire le plus possible le port de lunettes ou des lentilles.
L’âge minimal pour être éligible pour une chirurgie réfractive au laser est de 18 ans.
Une chirurgie laser des yeux ou opération par implants intraoculaires est une chirurgie à part entière et il est bon, après avoir pris tous les renseignements, de s’accorder un temps de réflexion.

Le chirurgien est tenu par le code de déontologie de délivrer au patient candidat à une chirurgie réfractive une information complète et suffisamment simple pour être parfaitement comprise dans tous ses aspects.

Cette information comporte quatre principaux chapitres :

– L’acte opératoire envisagé,

– Les bénéfices attendus en termes de résultats

– Les risques encourus en termes de complications potentielles et d’effets secondaires indésirables, ainsi que leurs fréquences statistiques,

– Les alternatives éventuelles si d’autres techniques sont possibles dans ce cas donné.

Le chirurgien doit répondre à toutes les interrogations et remettre à son patient un document qui contient l’ensemble de ces informations en lui accordant toujours un délai de réflexion suffisant avant qu’il ne prenne sa décision.

Une fois sa décision prise, le patient devra signer une autorisation d’opérer.

Avant l’opération, il ne faut pas hésiter à poser toutes les questions qui viennent à l’esprit !

Il est donc très important d’évaluer ses propres motivations et attentes. Ces dernières doivent être raisonnables car l’opération par chirurgie réfractive, même si cela est le plus souvent le cas, ne donne pas toujours 10/10e d’acuité visuelle sans correction.
Si votre prescription de lunettes ou de lentilles cornéennes a changé de plus de 0.75 dioptrie dans la dernière année, il est préférable d’attendre une stabilisation de votre vision avant de vous faire opérer. La chirurgie laser ne met pas un terme à l’évolution naturelle de la vision.

Il est probable que votre vision soit instable si :

– Vous êtes dans le début de la vingtaine ou plus jeune

– Vous êtes enceinte ou allaitez

– Vous souffrez d’une fluctuation hormonale causée par une maladie telle que le diabète

– Vous prenez des médicaments qui affectent la vision tels que des corticostéroïdes ou des antidépresseurs
Les hormones produites pendant la grossesse ou l’allaitement peuvent induire une instabilité de la vision ou un assèchement des yeux. Il est recommandé d’attendre une période d’environ 3 mois, après la grossesse ou la fin de l’allaitement, avant de procéder à la chirurgie. Informez votre ophtalmologiste si vous planifiez une grossesse dans les six mois suivant votre chirurgie laser.
Un diabète mal contrôlé ou instable peut entraîner une fluctuation de la vision qui rend difficile l’atteinte d’une correction adéquate. De plus, cette condition peut affecter la récupération postopératoire par un ralentissement du processus de guérison des plaies.
La guérison de la cornée après une chirurgie au laser peut être affectée par certaines conditions telles que les maladies auto-immunes (lupus, arthrite rhumatoïde), l’immunosuppression (SIDA, thérapies ou médications contre le rejet de greffe) et les maladies vasculaires (diabète). Des retards de guérison peuvent aussi être observés lors de la prise de certains médicaments (cortisone, acide rétinoïque).
Certaines maladies oculaires (héréditaires ou acquises avec l’âge) peuvent être considérées comme une contre-indication à la chirurgie au laser pour différentes raisons :

– Parce qu’elles provoquent une détérioration progressive de la qualité de la vision qui ne peut être corrigée par des lunettes (exemple : cataracte, kératocône);

– Parce qu’elles nécessitent l’usage de gouttes médicamenteuses ou une intervention chirurgicale éventuelle (exemple : glaucome);

– Parce qu’elles peuvent se réactiver suite à la chirurgie (exemple : infection de la cornée par le virus de l’herpès)

– Parce qu’elles peuvent empirer suite à la chirurgie (exemple : dystrophie cornéenne, syndrome de l’oeil sec).

– De plus, il est important d’informer votre ophtalmologiste si vous avez subi un traumatisme oculaire ou si vous avez déjà été opéré (exemple : PKR, kératotomie radiaire, LASIK, chirurgie du strabisme).
L’oeil amblyope (dit « œil paresseux ») présente une vision faible qui ne peut être corrigée parfaitement par des lunettes ou lentilles cornéennes. Cette faiblesse visuelle est souvent présente dès les 1ères années ou consécutive à un strabisme. La chirurgie au laser ne peut rendre à l’oeil paresseux une vision meilleure que celle qui peut être corrigée par des lentilles. De plus, si une complication chirurgicale survenait dans le bon oeil, la vision globale pourrait être affectée de façon irréversible. Votre cas devra donc être étudié avec attention par nos ophtalmologiste avant toute intervention.
Les contre-indications absolues à la chirurgie réfractive sont exceptionnelles et seront dépistées par un interrogatoire et un examen minutieux.

Il s’agit essentiellement du kératocône, maladie génétique qui se traduit par une déformation évolutive de la cornée, se dissimule souvent derrière une myopie le plus souvent associée à un astigmatisme en apparence banal. Il doit être dépisté à tout prix car, s’il était méconnu, une opération au laser aurait des conséquences souvent extrêmement fâcheuses avec un risque d’ectasie postopératoire. La notion d’un astigmatisme évolutif, d’antécédents familiaux, et surtout l’examen topographique préopératoire (qui permet d’analyser la forme et le relief de la cornée) permettent la détection de cette maladie.

En cas de contre-indication à la chirurgie par laser, d’autres solutions peuvent-être envisagées comme les implants intraoculaires phaques.